Ils accompagnent les élèves en situation de handicap, les AESH ont manifesté jeudi devant la préfecture de Vendée, à l’appel des syndicat Sud Éducation, SNES et de la FSU.
Les accompagnants et accompagnantes des élèves en situation de handicap, devant la préfecture de Vendée
Les manifestants réclament une reconnaissance de leur statut et de leur métier. « Nous sommes les précaires de l’Éducation Nationale » commente Emmanuelle Guidou AESH à Mouilleron.
« De plus en plus d’élèves vont être mutualisés, c’est-à-dire que les familles vont recevoir une notification de la MDPH, par exemple, de 12 heures. En réalité ils ne devront en bénéficier que 5 heures puisque l’AESH sera mutualisé entre plusieurs élèves via le Pial (Pôle d’Inclusion d’Accompagnement Localisé). Cela veut dire qu’on va être des pions qu’on va déplacer au gré du vent sans tenir compte de l’intérêt des élèves. »
Au niveau statut, ce n’est pas mieux. Les AESH sont toutes en CDD. Au bout de six ans, elles peuvent prétendre à un CDI mais dans les faits, cela ne se produit pas.
Les représentants de la FSU et du SNES ont été reçu à la préfecture pour expliquer leurs revendications.