À l’appel de l’intersyndicale CGT FO, une centaine de personnes se sont rassemblées place de la préfecture en présence de quelques gilets jaunes.
« Cette journée, elle est aussi symbolique. Parmi les soignants présents, certains ont reçu leur notification de suspension. Il n’y a pas que les soignants, il y a des salariés du secteur privé comme les ambulanciers, les pompiers… tous les salariés qui sont concernés qui accueillent soit des patients, soit du public » explique Didier Barreau, le secrétaire général de Force ouvrière Vendée. Avant de préciser, « On reste bien sur le champ syndical et non pour ou contre la vaccination. Ce qui nous intéresse c’est les conditions individuelles et collectives des salariés. »
Dans un témoignage, une soignante explique vivre dans l’angoisse de cette date du 15 septembre l’obligeant elle et ses collègues à se faire vacciner. « Tout cela est d’une violence extrême, jamais vue et qu’on ne peut accepter » explique-t-elle. « Le risque semble plus important d’être touché par un effet indésirable grave du vaccin que par une forme grave du Covid et d’en mourir. »
Autres revendications, de l’intersyndicale : l’assurance chômage « qui ne doit pas s’appliquer au 1er octobre » et la communication gouvernementale sur la réforme des retraites avec un gouvernement « qui avance puis qui recule. C’est le monde de Macron celle individualité qui prime avant le collectif »
Une délégation a été reçue à la préfecture.