300 personnes se sont rassemblées ce matin dans le jardin de la Préfecture de la Vendée pour dénoncer la politique menée par le nouveau Premier ministre Michel Barnier. Les manifestants, issus de différents horizons politiques et syndicaux, ont exprimé leur opposition face à des mesures jugées antisociales et dangereuses pour les services publics.
La revendication d'une augmentation du SMIC à 1600 euros est revenue à plusieurs reprises, accompagnée de la demande d'une hausse générale des salaires et des traitements des fonctionnaires, estimée à 10 %, afin de compenser la flambée des prix et l'érosion du pouvoir d'achat. Cette question du coût de la vie a également été renforcée par un appel au blocage des prix des produits de première nécessité, une mesure que les manifestants considèrent cruciale pour protéger les plus modestes.
Les participants ont aussi vigoureusement critiqué la réforme de l'assurance chômage, dénonçant la suspension des allocations après deux refus d’offres d’emploi dites "raisonnables", jugée injuste et dangereuse pour les demandeurs d'emploi. Dans la même veine, ils ont rejeté la proposition de Michel Barnier visant à instaurer une allocation sociale unique, craignant qu'elle ne conduise à la suppression de nombreuses aides spécifiques vitales.
Les manifestants ont également appelé à une transformation en profondeur de la société, réclamant davantage de justice fiscale, sociale et écologique. Ils ont insisté sur l'urgence d'une redistribution plus équitable des richesses, tout en protégeant l'environnement.
Enfin, l'opposition a été particulièrement forte contre certaines mesures d'immigration proposées par Barnier. Le moratoire de 3 à 5 ans sur l’immigration, la suppression de l’Aide Médicale d'État et la réduction de l'accueil des étudiants étrangers ont été dénoncés comme des politiques d'extrême droite, nourrissant la xénophobie et violant les principes humanistes.
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