Baisse du nombre de manifestants, déchantement de certains membres du groupe facebook, le doute bat sont plein, une semaine avant la fameuse manifestation nationale des gilets jaunes.
La stratégie à adopter par les manifestants est de moins en moins claire et pour cause.
Les Gilets Jaunes samedi matin aux Flâneries
Samedi matin, ils étaient une centaine au rond-point de l'Europe. Après une réunion, le groupe c'est séparé en trois: un, direction les magasins des Flâneries, un autre direction le centre-ville de la Roche, quant au dernier, il est resté au rond-point de l'Europe.
Mésentente, scission des gilets jaunes.
La belle initiative du 17 novembre a volé en éclat. Les petits groupes à peine séparés n'avaient plus de repères " On doit se retrouver à 15 h place Nap, c'est ça ?" lance un manifestant se dirigeant vers les Flâneries. " Je ne sais pas" lance un autre. "Mais pourquoi vont-ils aux Flâneries ? " se préoccupe un manifestant dans le groupe, allant à pied en centre-ville.
La scission du groupe Facebook est passée par là entre temps. Le groupe Facebook, très actif au début: "Vendée, blocage national contre la hausse du carburant" a perdu des membres, même des modérateurs qui n'ont pas souhaité répondre à nos questions se contentant de préciser " je ne suis plus dans la mobilisation", ça fait plutôt désordre.
Un nouveau groupe a vu le jour sur le réseau social "Vendée gilets jaunes".
Même si quelques blocages ont été constatés hier, à la Roche, la mobilisation n'a rien à voir avec le 17 novembre.
Les gilets jaunes ont tenté de diversifier leur action pas très concluante. "J'ai fait deux posts pour la Préfecture(...) j'ai juste rassemblé 5 personnes" commentait un membre du groupe.
Départ des manifestants pour le centre-ville.
Le blocage des accès aux grandes surfaces, le blocage des ronds-points d'entrée de ville n'ont pas fait l'unanimité et les violences constatées à Paris hier, en ont refroidis plus d'un.
Les consommateurs s'exaspèrent des blocages des commerces et les commerçants pris en otages avec les périodes d'affluences en prévisons des fêtes.
La tension monte parfois même auprès de ceux qui mettent leur gilet jaune quasi quotidiennement pour des raisons de sécurité car ils circulent ... à vélo.
Cette semaine, la mobilisation semble continuer. Les organisateurs parlent de blocage des péages autoroutiers, des préfectures, des impôts, le masquage avec des gilets jaunes des radars "de vraies actions qui n'emmerdent pas les gens, mais le pouvoir" commentait un internaute.