Devant des milliers de personnes, le maire de La Roche-sur-Yon, président de l'agglomération, Luc Bouard a présenté ses vœux, lundi soir, dans la grande salle des Oudairies.
Avant le discours du maire, Gérard Potier, le célèbre conteur yonnais, a rendu hommage à Simone Veil en lisant le texte de Jean d'Ormesson lors de son entrée à l'Académie française, le 18 mars 2010.
« J'ai choisi de placer ce moment des vœux 2018 sous la lumière de celle qui portait, tatoué sur le bras, le numéro 78 651, car elle éclaire de manière exemplaire ce que doit être une vie d'engagement public. » C'est avec ces paroles que Luc Bouard a commencé la présentation de ses vœux, en rendant hommage à Simone Veil.
Le prochain conseil municipal donnera un nouveau nom au square Albert Ier. Il s'appellera "Esplanade Simone Veil".
L'emploi dans l'agglomération
Les entreprises importantes viennent déjà et viendront s'installer : Lattonedil, MJ Logistics et la Boulangère. "250 emplois seront créés d'ici la fin 2019, et plus de 500 dans les quatre années qui viennent."
Les cycles Arcades ont créé une trentaine d'emplois, et sont exportés dans une soixantaine de communes dont 7500 nouveaux Vélib' à Paris.
Ville en poésie
Le maire souhaite dynamiser la culture des mots, du verbe et de la parole. « Je souhaite que les années qui viennent soient placées à la Roche-sur-Yon sous le signe de la poésie. Mieux encore, je veux que notre ville se donne pour objectif d'obtenir le label « ville en poésie », comme le sont déjà 90 villes ou villages francophones. »
Autre souhait, l'ouverture d'une maison de la poésie dont la date n'a pas été précisée.
Stéphane Ibarra (PS), le chef de file de l'opposition dans le département, constate que le maire a changé depuis la dernière campagne électorale « car il ne portait pas toujours un regard positif sur la Roche-sur-Yon, sur les yonnais. Je vois qu'il a trouvé que c'est une ville qui a une âme, qui a beaucoup de ressources, de vitalité, je suis heureux qu'il ouvre les yeux. »
Même si, pour lui, tout cela n'est pas né en 2014, depuis l'arrivée de Luc Bouard à la tête de la municipalité.
« Je suis très inquiet sur la situation financière de la ville. La voilure d'investissement au long terme n'est pas tenable, n'est pas raisonnable. Malheureusement, cela va se faire au profit d'une dégradation du service public. »