On s’en souviendra de ce lundi 11 mai 2020, après un long confinement que nous avons tous vécu. Ce lundi, nous avons testé le coiffeur et le bus, un bon moyen de connaître la vie d'après...
Chez le coiffeur
Nous avons eu la chance d’obtenir un rendez-vous pour ce premier jour de déconfinement. Aller chez le coiffeur, ce n’est pas pareil. Plus de salle d’attente, plus de café... Qu’est-ce qui change ?
Le masque d’abord, il est obligatoire pour les clients et chaque coiffeur du salon en a un.
À l’arrivée, masque sur le visage, on se lave les mains avec un gel hydroalcoolique que le coiffeur nous dépose sur les mains. Pas de vestiaire, la sur-blouse en plastique blanc, à usage unique, est enfilée sur les vêtements du jour.
Les sièges sont bien espacés les uns des autres, un a été déplacé dans l’ancienne salle d’attente où un autre espace a été aménagé avec une table, des accessoires et un miroir.
Un plexiglas a même été installé entre les sièges. Clients et coiffeurs sont masqués.
Une fois la coupe réalisée, tous les accessoires sont désinfectés : ciseaux, peignes, rasoirs électriques et sièges. Au comptoir, le plexiglas est également présent et le paiement sans contact est de mise. Premier jour de travail pour le salon ouvert le lundi. " Je travaille de sept heures à 20 heures. Six jours sur sept pour répondre à la demande " explique le coiffeur, heureux de reprendre son activité.
Dans le salon, les appels continuaient à affluer et l’agenda de réservation se remplit à vue d’œil. « Les 15 prochains jours, sont pleins » les clients viennent également prendre rendez-vous à pied. Les coiffeurs s’habituent à leurs nouveaux repères.
Un passage au salon de coiffure quasiment comme les autres...
Dans le bus
Autre test, le bus. Nous avons pris le bus en début d’après-midi, place Napoléon, pour un circuit complet de la ligne 7B.
En attendant le bus place Napoléon, une douzaine de personnes étaient présentes dans le couloir de bus. Quasiment tout le monde avait son masque en attendant sauf deux, qui fumaient leur cigarette à l’abri. Le bus était à l'heure.
À la montée du bus, nous étions une dizaine à monter dedans, tous masqués sauf un. Le chauffeur nous confie ne pas avoir fait attention. Il faut dire que l’accès par l’arrière ne facilite pas le contrôle comme il était auparavant en passant à l’avant.
L'entrée se fait à l'arrière. Nous montrons le ticket pris avec l'application Tickizz.
Les voyageurs et le chauffeur sont habitués : cela fait 9 semaines que les bus fonctionnent en mode "protection contre le covid". La nouveauté de ce premier jour de déconfinement est le port du masque qui est obligatoire et le nombre de places maximales par bus qui est de 15.
Dans le bus, la signalétique est bien présente pour bien faire respecter les distances physiques. Les stickers "sens interdit" sont aposés sur les sièges qui ne doivent pas être utilisés.
Pas facile, forcément, d’être dans le bus sans se tenir à une barre. Le chauffeur nous précise que les bus sont désinfectés le matin à l’embauche, le midi et le soir. Entre les deux, il vaut mieux disposer d’un gel hydroalcoolique sur soi pour se laver les mains.
Même si l’on peut tenir dans le bus bien appuyé avec ses pieds, on ne peut pas forcément éviter l’appui sur une barre à plusieurs reprises. Pour l’arrêt, on appuie sur le bouton. Tous ces appuis peuvent être source de contamination d’où l’intérêt de disposer d’un gel hydroalcoolique sur soi.
Le chauffeur, quant à lui, dispose d’un masque. Le nombre de passagers ne doit pas excéder 15. Pour les grandes lignes comme la 1, les bus sont doublés.
Pour le moment, ça se passe bien. Il faudra attendre la rentrée des collégiens la semaine prochaine pour voir si le dispositif est adapté.
Idem au niveau de l’agence commerciale d’Impulsyon.
Avant d’entrer dans l’agence, les panneaux indiquent clairement l’effectif accueilli : deux clients maximum et le port du masque recommandé. Les agents présents sur place disposent d’un plexiglas et de gel hydroalcoolique.
La vie s’organise pour cette première journée de déconfinement. Déconfinement ne veut pas dire relâchement, le virus est toujours présent et, les gestes barrières et la distanciation physique sont plus que jamais de mise, mais ils n’empêchent pas de vaquer à ses occupations.