Depuis le début du confinement, nous vous donnons la parole. Comment vivez-vous le confinement ? Depuis que nous sommes cloîtrés chez nous, nous devons prendre de nouveaux repères pour s’occuper.
Cela fait quelques semaines, maintenant, que nous avons lancé notre série « vue de la fenêtre » dont l’objectif est de vous donner la parole d’une manière anonyme en répondant à des questions simples sur la façon dont vous vivez le confinement.
Issus de tous les quartiers de la Roche-sur-Yon, les Yonnais nous ont contactés par ici et peuvent toujours le faire, l’onglet contact du site, Facebook, Twitter.
Charlotte, 68 ans, centre-ville.
Comment vivez-vous le confinement ?
C'est une contrainte bien sûr mais on se persuade que c'est nécessaire.
Qu'est-ce qui est le plus difficile ?
De ne pas pouvoir rencontrer les enfants, de ne pas pouvoir dire à n'importe quel moment de la journée : "Il fait beau, si on allait faire un tour ?".
Comment occupez-vous vos journées ?
Les occupations habituelles occupent déjà une partie de la journée c'est-à-dire les courses, les tâches ménagères, la généalogie, la lecture, ... Je viens d'ajouter une occupation supplémentaire : en prévision de la venue d'un nouvel élément dans la famille, j'ai repris le tricot.
La pandémie a un impact sur ce 'loisir créatif'. Deux sites sur lesquels on peut se fournir en laine ont bloqué les commandes pendant plusieurs jours car ils n'arrivaient plus à faire face aux demandes et, en ce moment, il y a pénurie de catalogues. C'est dire !
Je sors chaque jour pour faire quelques courses, j'y vais de bonne heure car il y a peu de monde dans les magasins et les rues sont désertes. J'en profite pour marcher un peu.
Le reste de la journée, depuis qu'il fait beau, je vais faire un tour sur le balcon de temps en temps, je regarde le ciel, les arbres, j'écoute les oiseaux.
Qu'est-ce qui vous manque le plus ?
Tout ce qu'on ne peut plus faire depuis le début du confinement : les visites des enfants, les promenades au bord de la mer, le cinéma, les spectacles, les sorties ...
La vue de la fenêtre de Charlotte.