Jeudi, les habitants des Forges s’étaient réunis à la maison de quartier, pour les traditionnelles enveloppes de quartier. Le montant alloué pour le secteur est de 16 900€. Si cette année les soucis de voirie et de sécurité ne sont plus du ressort de l’enveloppe, de nombreux points de sécurité ont été abordés, dont notamment la route d’Aizenay.

La route d’Aizenay, un vrai point noir

Pour Rémi, riverain, les passages piétons de la route d’Aizenay sont véritablement dangereux. « Dans le cadre de la restructuration de la rue, plusieurs plateaux ont été mis en place. Mais les riverains et les chauffeurs de bus ont demandé que ces derniers soient abaissés. Nous avons donc dû les mettre le plus bas possible », soulignent les services de la mairie. La rue étant suffisamment éclairée, une signalétique supplémentaire n’est pas envisageable, d’autant que seulement 30% des panneaux sont vus par les automobilistes lorsqu’ils sont trop nombreux. « Nous avons effectué des contrôles radars. Le fait de passer cette rue à 30km/h n’enlèvera pas le sentiment d’insécurité. Nous pourrions éventuellement tester des passages piétons à niveau en 3D », explique Luc Bouard. Le plus dangereux des passages serait celui situé au milieu. Une augmentation du trafic a également été constatée par les riverains depuis les travaux de la rocade. Certains ont aussi pointé l’étroitesse de la rue, voulue à l’époque pour réduire la vitesse.

Une soixantaine de personnes ont assisté à l'enveloppe de quartier du quartier des Forges.

Des bus plus nombreux

Le manque de passage des bus a été relevé par Françoise. « Ne serait-il pas possible de mettre des parking relais aux entrées de la ville, surtout lorsqu’on sait que 50 000 véhicules entrent chaque jour dans la ville ? Il est très difficile de prendre le bus entre les périodes scolaires, les samedis… Nous avons plus vite fait de prendre notre voiture ». Les bus sont désormais gratuits les samedis. « Ce dispositif coûte actuellement 6 millions d’euros. Le jour où l’agglomération dépassera les 100 000 habitants, les choses seront différentes mais, pour l’instant, nous ne sommes que de 97 000 et le coût serait trop important », témoigne Luc Bouard. Pascal réside dans la tranche 4 de la Maison-Neuve-des-Landes. Il pointe une absence de bus dans son secteur. « Les tracés des lignes ont été réalisés il y a 2 ans. Ils ne seront refaits que dans 2 ans maintenant ».

Des aménagements à Maison-Neuve-des-Landes

Un premier embellissement a déjà été réalisé. Les habitants souhaitent maintenant que la plantation de haies et d’arbres fruitiers continue. Un rang de pétanque et l’arrivée de plantes aromatiques ont également été demandés, tout comme la présence d’un distributeur d’argent liquide. Mais la bête noire des habitants reste la sortie du quartier aux heures de pointe via le rond point de la route d’Aizenay. Un accès sur les Terres Noires a été demandé. « Pour le moment, cela est impossible. Une discussion est en cours depuis maintenant 10 ans. La solution envisagée serait de traverser la zone militaire mais nous n’avons encore pas eu les autorisations. Quand l’ensemble des tranches sera fait, la sortie sera encore plus engorgée », relate Luc Bouard. Un marché est également demandé par les riverains. L'imminence des élections n’a pas permis au maire de pouvoir apporter une réponse à ce sujet.

Les chaises ont été disposées comme lors du Grand Débat, ce qui a faciltité les échanges.

Des sacs jaunes nourriture des animaux

Eveline, comme de nombreux habitants, ont également mis en lumière des soucis dans la collecte des sacs jaunes de tri. En effet, beaucoup sont éventrés par des bêtes. Normalement un sac jaune bien fermé n’attire pas les animaux. Un abri fermé ne serait pas non plus la solution. En effet, tous ceux positionnés dans la ville sont actuellement retirés, les habitants y mettant leurs ordures ménagères.