Une centaine de personnes à manifester samedi dans les rues de la Roche, pour dénoncer et mettre fin aux violences sexistes et sexuelles faites aux femmes.
Bien souvent et encore aujourd’hui, les femmes sont victimes de violences sexistes et sexuelles qui leur pourrissent la vie.
En soirée, au travail, et même dans la rue, elles sont des millions à avoir vu ces actes gratuits abimer ou détruire la vie de leurs amies, sœurs, mères, collègues…
Pour dire stop, elles sont nombreuses à être descendues dans la rue, ce samedi après-midi. En France, 254 d’entre elles sont victimes de viol ou de tentative chaque jour. Seulement 1% des viols sont condamnés par la justice. 80% des femmes en situation de handicap ont déjà été victimes de ce fléau. 16% de la population ont subi des maltraitances sexuelles au cours de leur enfance et 59% des lesbiennes ont souffert de discriminations ou de violences ces deux dernières années.
« Dans l’espace public, au travail, à la maison, nous exigeons de vivre en liberté, sans injures ni menaces, sans sifflements ni harcèlement, sans persécution ni agressions, sans viols, sans blessures, sans exploitation de nos corps, sans mutilations, sans meurtres. Aucune d’entre nous ne doit souffrir de violences et d'attaque à l'intégrité corporelle parce qu’elle est femme. Aucune d'entre nous ne doit cumuler les violences car elle cumule les discriminations. Nous exigeons que les enfants soient protégés de ces violences », militaient-elles un peu partout en France.
A la Roche, la manifestation nationale a rassemblé une centaine de personnes hommes et femmes.
Organisée par le planning familial, la marche a été rejointe par 13 autres associations créant ainsi le mouvement Nous toutes 85. « Quand on pense violence, on pense se faire frapper. Mais il existe aussi le harcèlement de rue et au travail. Souvent les femmes ne sont pas prises au sérieux quand elles parlent. Cela fait aussi partie de la violence », dénonce Martine Peteytas, administratrice au planning familial.
Depuis quelques temps, le mouvement Metoo fait changer les regards. Les femmes commencent à parler. Certains hommes ont pris conscience de leur comportement et que leur humour salace pouvait déstabiliser certaines femmes.
En descendant dans la rue, elles ont voulu aujourd’hui sensibiliser le plus de monde possible. Dans la foule, Lucie et Clémence ont fait le déplacement. « Nous en avons marre. Une femme n’est jamais entendue ou prise au sérieux. Nous subissons au quotidien. Les hommes n’ont souvent pas conscience de leur geste. Un petit rien pour eux, est souvent insupportable pour nous ». « Etre humiliée, ça use la santé », rétorque une autre.
Pour dire stop, elles sont nombreuses à être descendues dans la rue, ce samedi après-midi. En France, 254 d’entre elles sont victimes de viol ou de tentative chaque jour. Seulement 1% des viols sont condamnés par la justice. 80% des femmes en situation de handicap ont déjà été victimes de ce fléau. 16% de la population ont subi des maltraitances sexuelles au cours de leur enfance et 59% des lesbiennes ont souffert de discriminations ou de violences ces deux dernières années.