Municipales 2020. Stéphane Ibarra, la troisième liste de gauche.

Le 15 décembre dernier, Stéphane Ibarra s’est officiellement lancé dans la campagne des municipales à la maison de quartier des Forges. Depuis, les choses se sont accélérées avec un local de campagne situé 3, rue Jean Jaurès. Des flyers, une équipe constituée de membres de la société civile, responsables politiques du Parti Socialiste et Place Publique.


L’ancien adjoint au maire de l’Environnement de Pierre Regnault y pensait depuis la défaite de son candidat en 2014. C’est chose faite.

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Après un passage à la Roche Solidaire et Ecologique, où il a été battu lors d’un vote sur la désignation du candidat ayant abouti au choix de Martine Chantecaille comme tête de liste, Stéphane Ibarra fait cavalier seul, à gauche, en se lançant dans la campagne. « Ce qui est sûr, pour que le Parti Socialiste aille aux responsabilités, on se battra pour cette ville » nous confiait-il en septembre 2018, à l’occasion des entretiens de ma ville solidaire pour les municipales.  

Depuis la défaite de 2014, il s’est retrouvé dans l’opposition municipale avant de quitter la mairie pour se rendre à la Région.


La liste cherche son nom. « Nous l’avions appelée liste citoyenne de rassemblement. » Le nom de la liste n’est pas Stéphane Ibarra comme il a été indiqué le 15 décembre dernier. Pourtant, une banderole était bien prête. « Oui parce que vu le nombre de listes pour les élections municipales et qu’in fine on a besoin d’être identifié et que la tête de liste doit être forcément identifiée. Le nom de la liste doit intervenir, on va le construire. »

Il devrait la divulguer dans les prochains jours entre le 15 janvier et le 15 février 2020.

Troisième candidat à gauche et donc, après Martine Chantecaille (La Roche Solidaire et Ecologiste) Nicolas Héllary (Les Voies Citoyennes) et Stéphane Ibarra. Mais pour quel positionnement à gauche ? « Les gens sont dans le concret. Ils ne veulent pas différencier les gauches. À nous dans la campagne d’être performant pour qui on est. On avait besoin de l’équipe qui soit soudée et qui porte le projet » lance le candidat. Tout comme Aurélie Vieilledent, une yonnaise qui s'est engagée. « Avec les vieux rouages politiques, je ne trouvais pas ma place, de réception à un fonctionnement différent »

Quand on leur demande où est le PS, la réponse fuse « on est là » répond Jimmy Raballand. « Quand on est sur un projet local, il n’y a pas un rejet de Stéphane Ibarra, ni de Jimmy Raballand, parce que ce sont des socialistes. Ils veulent savoir ce que nous avons à dire sur la ville. Les Yonnais sont capables de voir ce que nous avons mis en œuvre sur la Roche-sur-Yon » renchérit Stéphane Ibarra.


Partir en 2020 avec l’héritage

La ville de la Roche-sur-Yon a été administrée par deux figures emblématiques de gauche. Jacques Auxiette et Pierre Regnault de 1977 à 2014. « On ne rejette rien ! Mais surtout, on veut écrire l’avenir. Vous indiquez beaucoup de choses qui ont été faites comme les maisons de quartier, des équipements culturels et bien d’autres choses. On n’est pas dans la nostalgie, il y a des choses à réinventer en les confrontant avec les enjeux qui sont devant nous. Le changement climatique, vivre ensemble, qui a quand même pris un coup. On a des choses à construire, mais le positionnement reste le même. »

Quel positionnement à gauche ?

Le groupe revendique un positionnement clairement écologiste. Et ce qui les différencie des autres listes de gauche c’est une manière de faire. « Dans le quotidien, on trie plus, on fait attention à ce que l’on mange, on se pose des questions lors de nos déplacements et nous seriont désintéressés de la chose publique et du vote ? Je n’y crois pas. Ce qui manque, c’est les outils et on est résolument là-dedans. Ce qui nous différencie des Voies Citoyennes, c’est que nous sommes ouverts à tous, y compris à ceux qui ont de l’expérience. On n’est pas en rejet des partis politiques. Les partis politiques, ce sont des hommes et des femmes qui donnent pour le bien commun qui sont investis dans les associations, dans les maisons de quartier."

Stéphane Ibarra affirme qu'il veut associer les bonnes volontés et les expériences. "Je pense que nous parlerons plus de ceux qui évoqueront l’économie. Car le point de départ dans la vie c’est souvent un toit et un travail. Une transition écologiste réelle, elle, suppose la contribution de tous, à commencer par les acteurs économiques aussi qui sont vecteurs d’emploi et avec lesquels on doit absolument avoir un dialogue serein, mais résolu sur cette transition. Il faut que l’on partage une vision de territoire, ça, c’est indispensable. »

Quelques pistes de programme ?

« Pour moi le fait de parler de l’écologie sociétale c’est de poser les bases de l’écologie dans la ville » affirme Aurélie Vieilledent. Parmi les changements, la liste peut porter fortement ce que sont les élus et l’assemblée délibérante. « On va changer ce qui est le rôle d’un maire et la perception que les gens en ont de quelqu’un qui décide de tout. Nous on veut révolutionner cela. Par exemple la mairie : on décide de déménager la mairie, il n’y a pas de consultation de Yonnais il n’y a pas d’associations de tout le monde alors que c’est quand même le symbole de la cité, de la vie citoyenne. »


Côté démocratie participative, Stéphane Ibarra et ses colistiers potentiels veulent faire évoluer les choses. « Ce fonds participatif des habitants, ce sera l’enveloppe qui permet de libérer les énergies : à des yonnais de déposer leur projet et il sera géré par les habitants eux-mêmes c’est ça qui change. C’est des habitants qui se prennent en main et qui s’organisent. » Son montant pourrait être de 10 % comme cela existe à Rennes. Mais avant cela, le candidat souhaiterait connaître l’état financier de la ville de la Roche-sur-Yon. « Je suis très très inquiet des capacités de financement de la ville de la Roche-sur-Yon. »

Stéphane Ibarra et son équipe partent tardivement par rapport aux autres. Mais ce travail d’écoute et de proposition a été engagé depuis très longtemps. « C’est pour cela qu’on est en capacité de proposer un programme. On est sorti d’un collectif qui, en 15 jours, a été réuni. On voit qu’il y a un engouement, une attente. »

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