Après l’élection de Martine Chantecaille comme tête de liste de la Roche solidaire et écologiste, les huit collectifs ont tenu un point presse, mercredi dernier.
« Nous sommes unis dans la diversité » clame Tarek Tarouche. Beaucoup de choses restent à construire avec, en premier lieu, le programme. Les thèmes sont connus : l’urgence climatique, un projet d’agglomération avec une plus grande autonomie des territoires, la justice et l’équité sociale et une nouvelle gouvernance.
« Le rôle du citoyen est central. Il ne sera pas seulement impliqué au moment des élections, mais également après, en les associant dans l’exercice du pouvoir. C’est une rupture nécessaire » explique Martine Chantecaille, la tête de liste. « Il y a eu un avant, et il y a un après. Nous y sommes. D’ores et déjà, nous avançons, déterminés et rassemblés pour les Yonnais.»
Martine Chantecaille.
Bernard Violain, une figure historique du parti communiste de Vendée ne cache pas sa satisfaction. « C'est la première fois, à ma connaissance, que les choses se passent ainsi. Jusqu'à présent, ils avaient à s'aligner sur un choix qui avait été fait par un parti. Un parti désignait quelqu'un et il fallait s'y rallier. La nouveauté, c'est qu'il n'y avait pas de candidat déclaré. Il y a eu un choix démocratique issu d'un travail conséquent pour désigner ce mode d'élection. C'est une première et moi je suis fier que cela soit nous qui l'avions inauguré. On désigne quelqu'un parce qu'il correspond à une ambition. »
Stéphane Ibarra absent.
Battu dès le premier tour, Stéphane Ibarra n’était pas présent à la réunion. « Il n’était pas disponible aujourd’hui » indique Nicolas Robin, le représentant du parti socialiste.
Quid des voies citoyennes ?
Le collectif de gauche Les voies citoyennes n’ont pas de réaction particulière. Ils se disent « ouverts et disponibles pour discuter » nous ont-ils confié. Pour Martine Chantecaille « nous sommes clairs depuis le départ. Tout le monde doit se retrouver autour de la table. Dans notre collectif, il y a des partis politiques, ils sont utiles en démocratie. Il y a des collectifs citoyens ancrés à gauche dans l'écologie, ils sont là. Nous les avons invités à venir, mais ils n'ont pas souhaité le faire jusqu'à présent. Nous, nous avons eu ce fonctionnement collégial. Notre collectif qui est ouvert et prêt à discuter dans sa totalité. Évidemment, la porte n'est pas fermée. On a fait preuve de dialogue, de volonté de dialogue à plusieurs reprises. C'est à l’ensemble du collectif que les voies citoyennes doivent s'adresser et pas à l'un ou l'autre de ses membres. »
Vous retrouverez toutes les réunions publiques de toutes les listes sur l’agenda de ma ville solidaire.