« Cette verrière, c’est l’image d’un Hôtel de Ville ouvert, transparent, à l’image de notre engagement envers les citoyens », souligne Luc Bouard, maire de La Roche-sur-Yon.
Une structure d’exception au cœur du projet
Pièce maîtresse du futur Hôtel de Ville et d’Agglomération, la verrière monumentale surplombe l’Agora, un vaste espace central dédié à l’accueil du public et aux événements municipaux. « Cet élément architectural donne une identité forte au bâtiment et crée un véritable lieu de vie et d’échanges », explique le maire.
Conçue pour apporter luminosité et modernité, cette verrière s’étend sur plus de 300 m² et culmine à 15 mètres de hauteur. Sa forme légèrement convexe, dite en "touche de piano", apporte une esthétique unique tout en respectant les contraintes techniques et thermiques.
Une prouesse technique et énergétique
La verrière repose sur une structure en bois lamellé-collé, un choix qui allie performance et durabilité. « Nous avons voulu une conception respectueuse de l’environnement, avec des matériaux de qualité et une gestion optimisée de l’énergie », précise Luc Bouard.
Les vitrages, d’une épaisseur de 150 mm, ont été spécialement sélectionnés pour leurs performances en contrôle solaire. Ils réduisent jusqu’à 75 % l’apport de chaleur extérieure tout en conservant une transparence optimale. Cela garantit un confort thermique toute l’année, sans effet de serre en été ni déperdition de chaleur en hiver.
« C’est une solution qui permet de limiter la consommation énergétique du bâtiment tout en offrant un éclairage naturel maximal », ajoute le maire.
Un espace fonctionnel et ouvert sur la ville
Sous cette verrière, l’Agora deviendra un lieu polyvalent. Elle pourra accueillir jusqu’à 300 personnes assises et 700 debout, pour des conseils municipaux, des événements culturels ou des expositions artistiques. Trois grandes fresques représentant la liberté, l’égalité et la fraternité seront installées sous la structure, en écho aux valeurs républicaines.
« Nous avons imaginé un espace où les citoyens peuvent se retrouver, échanger, découvrir des œuvres et participer à la vie de leur ville », conclut Luc Bouard.