Une vague de solidarité a déferlé sur la place Napoléon, rassemblant un collectif uni contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Cette marche, orchestrée par #NousToutes85 et d'autres associations dévouées, a brillé par son engagement et sa détermination à changer les choses.
Une coalition d'associations pour un combat commun
Des organisations telles que SOS Femmes Vendée, le CIDFF, le Planning familial, et le Centre LGBT ont joint leurs voix. « C'est pour rendre visible les violences faites à toutes les femmes, à toutes les femmes sans exception. Nous luttons pour l'élimination de toutes les formes de violences, » déclare Christine Créance, présidente de SOS Femmes Vendée.
Aurianne Maignaud, trésorière de #NousToutes85, a exprimé avec passion l'objectif du mouvement : « Nous voulons mettre fin à l'invisibilité des victimes et leur redonner la parole. Aujourd'hui, nous luttons contre les violences de genre, sexuelles, sexistes, faites aux femmes et aux enfants. Notre but est de rassembler un maximum de monde pour faire entendre notre voix. »
Des chiffres qui parlent
Le combat contre les violences de genre se heurte à une réalité chiffrée alarmante. « En 2022, nous avons accompagné 863 situations et accueilli 116 familles, mais nous avons dû refuser 28 familles faute de place, » révèle Mme Créance, soulignant ainsi le manque criant de ressources. En Vendée, deux féminicides s'inscrivent dans un triste total de 140 à l'échelle nationale.
La complexité de la séparation
La séparation dans les cas de violences domestiques n'est pas toujours une fin, mais peut marquer un tournant dangereux. « La dangerosité peut décupler au moment de la séparation. Ce n'est pas la fin des violences, mais souvent le début d'un harcèlement encore plus intense, » explique Mme Créance, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les victimes.
#NousToutes85 se structure
La marche #NousToutes85 à la Roche-sur-Yon est un symbole fort de la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle est un rappel que cette bataille n'est pas seulement celle des victimes, mais celle de toute la société.
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