La troisième marche des fiertés vendéennes s'est tenue le samedi 28 septembre à La Roche-sur-Yon, rassemblant environ 500 personnes. Cet événement a mis en avant l'inclusion et les droits des personnes LGBTQIA+, avec une marche militante et un village associatif dynamique. Le cortège est parti de la Maison de Quartier de la Vallée Verte, a défilé devant le Tribunal, le conseil départemental et l'église Saint-Louis, avant de revenir à son point de départ.
Retour sur la marche des fiertés 2024
- 13h30 : ouverture du village associatif à la Maison de Quartier de la Vallée Verte.
- 14h : départ de la marche, animé par les Lezpopgirlz, la batucada Toqué de Samba et la troupe Les Plus Belles Girls.
- Environ 500 personnes ont participé à cette marche festive et revendicative, portant des messages pour une société plus inclusive.
Parmi les participants, un couple de femmes a partagé son ressenti :
« C’est important déjà ça, de se dire qu’on n’est pas seul. Ça fait du bien. »
Un autre manifestant, souhaitant rester anonyme, a souligné l'importance de cet événement pour la communauté LGBTQIA+ en Vendée :
« On a besoin d'événements comme ça, ici en Vendée, pour montrer qu'on est là et qu'on ne se laissera pas faire face aux discriminations. »
Une marche militante et engagée
Didier Facon, président du centre LGBT de Vendée, a insisté sur la nécessité de poursuivre la lutte pour les droits des personnes LGBTQIA+ :
« L'inclusion est en marche, mais elle est encore inachevée. Nous-mêmes, au sein du centre LGBT, nous avons encore des progrès à faire. »
Il a également évoqué l'importance de la vigilance face aux défis politiques actuels :
« Nous devons rester vigilants pour tous et pour toutes. Aidons ceux qui fuient les persécutions à se reconstruire ici, en France. »
Les manifestants ont aussi exprimé leur mécontentement face à la nomination de Bruno Retailleau comme ministre de l'Intérieur, en scandant des slogans contre ses positions politiques.
Les défis des demandeurs d'asile LGBTQIA+
Sabine, une participante, a pris la parole pour rappeler les difficultés rencontrées par les demandeurs d'asile LGBTQIA+ en France.
« Les demandes d'asile liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre ont augmenté ces dernières années, mais il est souvent très difficile de prouver son orientation sexuelle, surtout lorsque l'on a dû la cacher toute sa vie. »
Elle a souligné l'importance de soutenir ces personnes, qui doivent souvent relater des récits traumatiques pour obtenir la protection internationale à laquelle elles ont droit.
Cette troisième marche des fiertés s’est conclue dans une ambiance festive et militante, avec un message clair : la lutte pour l’inclusion et les droits des LGBTQIA+ continue.