Les élèves mobilisés pour venir en aide à l'Urkaine.
Depuis 15 jours, les 700 élèves du collège Haxo organisent une collecte en faveur des ukrainiens.
Tout est parti d’une question « Un élève de troisième est venu me voir pour me dire « Madame, il faut que l’on fasse quelque chose pour l’Ukraine » » explique Patricia Perrier, l’adjointe du Principal du collège Haxo.
Et, de là, tout s’est déclenché. Les affiches apposées sur les murs du collège ne suffisaient pas, il a fallu mettre un mot dans le cahier pour mobiliser les élèves.
Une dynamique positive
Face à la guerre d’Ukraine, il fallait créer une dynamique positive au vu des éléments d’actualité. « On sort du Covid et, c’est la guerre en Ukraine. Nous souhaitions faire quelque chose de positif dans cet événement dramatique, ça donne un autre souffle aux élèves » explique Valérie Huguenot APS (Assistante de Prévention Scolaire).
Les enseignants se disent surpris par la mobilisation « on dit que les jeunes se désintéressent de tout et bien non, pas du tout. Tout les touche ! »
Et pour être positif, c’est positif : tout le monde a joué le jeu, même les adultes. Le collège n’a pas donné de limite dans le temps pour la collecte qui est en continu et cela va faire 15 jours.
de gauche à droite : Patricia Perrier (Principale Adjointe), Faustine Nedelec (en classe de 5ème), Valérie Huguenot (APS), Azalée Lambin (en classe de 5ème), Marylise Le Claire (gestionnaire), Aline Dubois '(en classe de 3ème), Dany Poncelet (en classe de 3ème) et Pierre Faver (Principal).
Les élèves ont pris les choses en main
Encadrés par les adultes, les élèves jouent le jeu « ils sont formidables, je leur tire mon chapeau. Ils s’occupent du tri et on fait ça super bien. Quand on reçoit des affaires, on est vigilant pour ce qu’il y a dans les sacs ou les cartons, ils regardent si ce n’est pas troué, si ce n’est pas sale, et trient » confie Valérie Huguenot.
Les élèves sont ravis. « On passe nos récréations à trier les affaires, on est tous volontaires. » indique une élève. À la question de savoir si la guerre en Ukraine leur fait peur, ils répondent « que ça reste là-bas, ça ne fait pas trop peur mais… on pense aux habitants d’Ukraine » rajoute l’élève qui en parle un peu à ses parents quand ils regardent les informations ensemble, « mais pas trop au collège. »
Les dons récoltés pour l’Ukraine seront apportés en fin de semaine au centre technique mutualisé de la ville de la Roche-sur-Yon, qui collecte tous les dons.