Elles sont six étudiantes âgées de 19 à 40 ans, de Sup Social, en deuxième année de formation d’éducatrice spécialisée aux Établières. Dans le cadre de leur formation, elles ont monté un projet collectif éducatif contre la précarité menstruelle.
Lorane Droillard, Virginie Guinaudeau, Chloé Martin, Alyssa Martins, Lola Robin et Camille Rousseau
L’idée
« On a toutes été vraiment sensibilisées à cette cause. On ne s’imaginait pas que cela pourrait prendre une ampleur aussi importante et nous, en tant que femme, ça nous paraissait évident de mettre en place ce projet », explique Lorane Droillard, l’une des étudiantes. L’idée est venue de la lecture d’un article de presse qui concernait la précarité menstruelle auprès des sans-abri. «On s’est rendu compte que les femmes devaient mettre tout un tas de stratagèmes pour pouvoir acheter de la nourriture plutôt que de la protection menstruelle. Elles devaient trouver des astuces pour ne pas devoir mettre un budget important dans ce genre de produits. - Environ 30 € par mois et par personne -. Pour nous, ce sont des besoins essentiels ! »
Les six femmes comptent sur la générosité des Yonnais pour lutter contre la Précarité Menstruelle.
Où déposer les dons ?
Les lieux de collecte ont été mis en place. Des boîtes sont à disposition dans les lieux suivants : à l’école Sup Social, rue Benjamin-Franklin, à l’Ifsi, 33, rue du maréchal Koenig et à la maison de santé des Forges, 69, boulevard Edison. La collecte est organisée sur les mois de février, mars, avril et mai 2021.
Une page Facebook.
« Luttons contre la précarité menstruelle » est la page Facebook qui a été mise en place.
Les étudiantes sont ravies de l’accueil sur le réseau social. « On est contacté par des associations. Et on s’est rendu compte que les gens sont vraiment sensibilisés comme on ne le pensait pas. Le succès est- tel que les gens apportaient des dons avant que les boîtes soient disponibles dans les lieux de collecte. »