Depuis le mois de janvier, l’Agglomération a lancé les bus de l’emploi pour aller au devant des demandeurs d'emploi. Quel bilan tirer de l'expérience ?

Le bus de l'emploi a sillonné la Roche, tous les premiers jeudis de chaque mois, dans un quartier différent, avec un thème également différent à chaque fois.

Bâtiments et Travaux Publics, Services à la personne, Emploi saisonniers, Logistique, Distribution, Transport, Industrie et solutions pour lever les freins à l'emploi, étaient les thèmes proposés pour les rencontres du premier semestre.

274 personnes ont été accueillies et ont pu se renseigner sur leurs droits et leurs démarches auprès de différents organismes comme la CAF, Pôle emploi, Le PLIE, ADMR, L'AFPA...

"On va en avoir plus besoin pour les demandeurs d’emploi et pour les personnes qui veulent se reconvertir, mais également pour les entreprises." explique Madame Françoise Raynaud, Adjointe à l'Économie, enseignement supérieur et recherche, emploi et formation, économie sociale et solidaire. 61 entreprises se sont installées ou développées à la Roche, en 2016, et la tendance semble se confirmer pour 2017.

La mise en relation de demandeurs d'emploi avec des entreprises et des organismes va donc continuer à la rentrée. "C’est un mode d’approche directe, qui a son intérêt."

Rendez-vous en septembre.

Le dispositif est donc renouvelé, le 1er jeudi de chaque mois, dès le mois de septembre. Plusieurs thèmes sont en cours de réflexion comme le numérique, le recrutement des travailleurs handicapés, entreprendre dans les quartiers, entreprendre au féminin...

Bus de l'emploi ? Pas que !

Les clauses sociales pour les marchés publics vont offrir des heures de travail.

"Tous les chantiers de la ville sont impactés. Par exemple sur le quartier de la Vigne-aux-Roses, qui va faire l’objet d’une réhabilitation (ANRU2 ou PRIRE), il y aura pas moins de 15000 heures de travail" conclue Solenn le Cam, chef du service insertion à l'agglo.

de gauche à droite : Solenn le Cam, chef du service insertion à l'agglo. et Françoise Raynaud, Adjointe à l'Économie