Audrey Harel-Casanove dédicaçait son dernier livre, samedi, à la librairie Agora. Avec « Maman, Papa, Louise et moi », son deuxième roman, la professeure universitaire d’anglais s’adresse à un lectorat multigénérationnel.
Séance de dédicaces pour Audrey Harel.
Ce récit, écrit sous la forme d’un journal intime tenu par une adolescente de quatorze ans, raconte la lente descente aux enfers d’une famille qui avait tout pour être heureuse avant que la mère ne sombre dans l’alcool. Ce thème universel, au ton autant doux-amer que cruel, y est abordé avec un réalisme frappant. « On retrouve dans mes livres mon côté militante sociétale », explique l’auteure. « Je veux aborder des sujets dont on parle trop peu. Quand on parle de l’alcool, on s’imagine toujours que ce problème n’arrive que dans des milieux particuliers. Je veux montrer qu’il peut être partout, notamment dans une famille à l’origine sans problème ».
Toujours l’envie d’écrire
Audrey Harel a toujours écrit « des nouvelles, des pensées, j’avais en permanence un carnet sur moi ». Le premier roman est né d’un pari avec un ami, édité en Belgique sous un pseudonyme. Et le virus était pris. Le troisième roman est déjà terminé. « Je ne peux écrire que des sujets dans lesquels je peux m’imaginer ». Et elle a trouvé sa maison d’édition, Les Orfèvres, au hasard d’une rencontre sur les réseaux sociaux.
Maman, papa, Louise et moi, aux Editions Les Orfèvres, 145 pages, 14 €.