Quand la vie est rythmée par le tabac, en sortir peut parfois être difficile. Dans le cadre de la journée sans tabac, la ville et des associations, dont la ligue contre le cancer, battaient la campagne ce jeudi sur la place Napoléon.

Pour cette deuxième rencontre, quelques Vendéens ont décidé de sauter le pas, mais pour beaucoup pas sans aide extérieure. « Nous avons eu tous les profils, mais peu de jeunes. Ils ne se sentent peut-être pas encore concernés par la problématique du tabac. Certains sont venus nous voir pour nous dire qu’ils n’avaient jamais fumé, d’autres qu’ils avaient réussi à arrêter il y a longtemps », souligne Pascale Wila, coordinatrice dans le service de prévention CSAPA (Centre de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie) la Métairie. Patchs, substituts, techniques alternatives, il existe pourtant de nombreuses solutions pour aider à vaincre le démon de la nicotine.

Valérie a mis fin à sa vie de fumeuse il y a 7 ans. « J’ai demandé de l’aide à mon médecin traitant. Arrêter est un combat. Même si 7 ans après, les habitudes sont parties, on reste fumeur à vie. Pourtant je ne pense pas un jour refumer. Plus on vieillit, plus la santé devient importante ».

Pour certains, cette opération est aussi l’occasion de prendre des renseignements pour un proche. « Ce soutien de l’entourage est vraiment primordial. C’est pour cela que, dans le kit arrêt du tabac, nous les félicitons tous les jours », souligne Virginie Benmerzouk, chargée de mission pour la ligue.

Pour plus de renseignements : http://mois-sans-tabac.tabac-info-service.fr/ ou 3989 ou la page facebook tabac info service.